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Technique du Shakkei au jardin zen Japonais : Test & Avis

La technique du Shakkei au jardin zen

Dans cet article, nous allons vous expliquer la technique du Shakkei au Jardin zen Japonais. 

Vous y trouverez toute les explications et bien plus encore !! 

La technique du Shakkei au jardin zen Japonais

Le jardin zen japonais répond à différentes techniques parmi lesquelles celle du shakkei que l’on pourrait traduire par « paysage emprunté ». 

Puisqu’il s’agit d’intégrer le jardin dans le paysage en se servant de ce dernier pour offrir au jardin une perspective plus vaste.

Le shakkei ou "paysage emprunté"

Le shakkei ou « paysage emprunté », ou encore 借景 en japonais, s’explique aisément.

Le Japon étant un petit pays, le sol y est donc précieux.

Les jardins ne sont pas aussi systématiques ni aussi nombreux que chez nous.

C’est pourquoi, ils sont généralement soignés et optimisés.

En outre, au Japon, le jardin s’inscrit dans une tradition artistique intégrant des symboles et idéalisant la nature.

Le jardin japonais n’utilise pas d’artifices, donc pour compenser, il incorpore souvent un paysage lointain dans sa conception.

C’est ce qu’on appelle le shakkei.

Cependant, l’origine de la technique du shakkei serait chinoise.

Pour donner l’illusion que le jardin n’a pas de limite et que tout ce qui l’entoure en fait partie, cette technique du Shakkei use de multiples ruses.

Afin de tromper la perception visuelle du promeneur, en jouant avec les perspectives et les ouvertures par exemple.

Tout paysage plus ou moins lointain peut ainsi entrer dans la composition d’un jardin.

Le jardin zen étant traditionnellement composé de mousses, de graviers et de rochers, la façon dont les pierres sont disposées doivent inciter l’œil à se focaliser sur la scène empruntée.

Ce qui est souvent une montagne lointaine, mais également des forêts, des prés, des arbres ou un bâtiment traditionnel par exemple (pagode, temple…).

Les principes du shakkei

La composition su shakkei répond à quatre principes correspondant chacun à un niveau ou à un emplacement du jardin :

  • premier plan ou avant-plan : aménagement au gré des envies, sans conséquences sur la vision globale,
  • second plan : très important car la disposition des pierres (« shokusai ») doit servir à inciter le regard à se tourner vers le paysage emprunté,
  • troisième plan : ce sont les éléments qui constituent les limites du jardin permettant de renforcer l’effet de focus sur le paysage emprunté. Il peut s’agir d’un muret, d’une haie ou d’arbres, qui ne doivent pas s’imposer comme des éléments de rupture mais plutôt comme les contours d’un cadre irrégulier naturellement,
  • quatrième plan : c’est le paysage emprunté qui semble accessible grâce au bon agencement des plans précédents.

Pratiquer le shakkei

Cette technique du shakkei peut également s’appliquer en France dans n’importe quel petit jardin.

Plutôt que de s’isoler en érigeant un haut mur, cela tromperait sa perception en intégrant l’église, la vallée, la montagne, la forêt, le lac ou le verger du voisin, par exemple, comme une prolongation.

Percer une fenêtre dans une haie haute et dense qui donne sur un joli paysage.

Cela permet, à moindre frais de faire respirer davantage votre jardin trop clos.

En « volant » un morceau de nature, mais rien d’excessivement transgressif dans cette démarche.

Conclusion sur la technique du Shakkei au jardin zen Japonais :

Pour les plus férus de jardin Japonais, nous vous conseillons cette technique ancestrale des plus Zen. 

Mais il faut avoir déjà une certaine expérience et une bonne pratique des jardins Japonais. 

Pour un débutant ce sera un peu compliqué !! 😁

Conseil de lecture pour commencer sur la technique du Shakkei au jardin zen Japonais

le Petit Traité du Jardin punk de Eric Lenoir, et aussi le Grand Traité du Jardin punk du même auteur paysagiste et pépiniériste (éd. Terre vivante – coll. Champs d’action* – 20 novembre 2018) qui veut nous apprendre à désapprendre !

En s’interrogeant sur le rapport de l’homme au paysage, dans son jardin comme en pleine ville.

Tout en utilisant les apports de ses voyages et de ses rencontres, l’auteur défend le jardin punk nécessairement écologique, économique, libre, paresseux, militant…et humoristique !

Le jardi Punk Eric Lenoir
Le grand traité du jardin Punk

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